L’épidémie de la variole du singe (monkeypox) semble étendre sa portée géographique sur le continent africain, a alerté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Sept pays africains ont cumulé près de 1 400 cas de monkeypox, dont 1 392 suspects et 44 cas confirmés, a annoncé mardi l’OMS. Le nombre d’infections dans le monde continue son ascension, suite à la dernière épidémie.
Les cas ont été signalés au Cameroun, en République centrafricaine, en RDC, au Libéria, au Nigeria, en République du Congo et en Sierra Leone, a indiqué le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique dans un communiqué. Le nombre de cas en 2022 est légèrement inférieur à la moitié des cas signalés en 2021.
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Bien que le virus ne se soit pas propagé à de nouveaux pays non endémiques en Afrique, il a étendu sa portée géographique ces dernières années, selon l’OMS. Jusqu’en 2019, le monkeypox au Nigeria était signalé principalement dans le sud du pays. Mais depuis 2020, le virus s’est propagé dans les régions du centre, de l’est et du nord.
« Nous devons travailler ensemble et avoir des actions globales conjointes qui incluent l’expérience, l’expertise et les besoins de l’Afrique. C’est le seul moyen de garantir que nous renforçons la surveillance et que nous comprenons mieux l’évolution de la maladie tout en intensifiant la préparation et la réponse pour freiner toute nouvelle propagation », a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Pour rappel, le premier cas de monkeypox a été détecté pour la première fois chez l’homme en 1970 dans la région africaine. Depuis, la plupart des cas ont été signalés dans les zones rurales et de forêts tropicales. En 2017, un pic soudain a été enegistré avec plus de 2 800 cas suspects signalés dans cinq pays. Cette poussée s’est poursuivie en 2020 avec plus de 6 300 cas suspects, dont plus de 95 % en RDC, explique l’Agence Anadolu.
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