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lundi 2, octobre 2023

29% des travailleurs essentiels sont sous-payés dans le monde (OIT)

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Le recensement a été effectué dans huit secteurs clés. Cependant les travailleurs concernés sont beaucoup plus dans le domaine de la santé et de la sécurité. Avec la recrudescence des cas de COVID-19, ils ont été très sollicités.

Pourtant, leur activisme est resté sans incidence sur leurs revenus financiers. Selon l’organisme onusien, ils continuent de travailler même actuellement durant de longues heures et dans des conditions indécentes. L’Organisation internationale du travail (OIT) a à cet effet demandé aux Etats de revoir les conditions du personnel. Sinon, le risque de pénurie de main d’œuvre dans des secteurs aussi importants est grand. Les autres secteurs concernés sont ceux de la production et de la distribution alimentaires et de la vente au détail. Les services techniques et de bureau, le nettoyage et l’assainissement, des transports et des travaux manuels sont également concernés. Au total, 52 % de la main-d’œuvre mondiale autant dans les pays développés que sous-développés travaillent dans des conditions inadéquates.

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L’Afrique en tête de liste

Le rapport indique que le Kenya a la plus forte proportion de travailleurs clés mal payés avec 50 % sur les 90 pays concernés. Il est suivi de l’Ouganda avec 44 % de ses travailleurs essentiels sous-payés. Pour l’OIT, tout travail avec un salaire inférieur à la moyenne de 1,89 dollars / heure est mal payé. Au Kenya, les travailleurs de ces secteurs prioritaires gagnent 56 % de moins que les autres travailleurs. Seulement 18 % de l’écart s’explique par des éléments de ressources humaines tels que les niveaux d’éducation et l’expérience professionnelle.

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En Ouganda, l’écart salarial est évalué à 32 % contre 17 % au plan mondial. Par ailleurs, «30,7% des travailleurs clés sont employés sur une base temporaire et plus d’un quart d’entre eux travaillent plus de 40 heures par semaine ».(OIT) En outre, la plupart des décès dûs au COVID-19 étaient des travailleurs clés infectés dans l’exercice de leurs fonctions. Ce qui indique une mauvaise sécurité au travail. Face à cette situation, Gilbert Houngbo, directeur général de l’OIT a appelé les Etats à revoir les salaires de ces travailleurs pour « refléter leur importance dans la société ».

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