Au moins six gouvernements africains auraient espionné des journalistes et des acteurs politiques à l’aide du logiciel Pegasus. L’information a été révélée la semaine dernière par l’ONG Forbidden Stories, basée à Paris.
Les pays concernés par ces révélations sont la République démocratique du Congo, l’Égypte, le Maroc, l’Ouganda, le Rwanda et le Togo. Ces derniers auraient eu recours au logiciel espion israélien pour surveiller activement plusieurs figures publiques.
L’espionnage massif dévoilé par Forbidden Stories, en partenariat avec Amnesty International, est loin d’être une exclusivité africaine. Au moins 50 000 numéros de téléphone à travers le monde auraient été ciblés par de telles attaques. Ces derniers appartiennent à des militants, des journalistes et des leaders politiques.
La liste inclurait au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise, selon l’AFP.
