Pour restaurer des paysages et des systèmes alimentaires sains en Afrique, l’initiative « Partenariat pour le climat » accorde 36 millions de dollars à la Banque canadienne de grains. Ce financement cible principalement quatre pays africains.
En Afrique subsaharienne, près de 40 % des petits agriculteurs souffre régulièrement de la faim. Comparé à seulement 20 % de la population globale, le changement climatique rend leur lutte contre la faim encore plus difficile dans cette partie de l’Afrique. Les précipitations imprévisibles, les inondations et les sécheresses historiques contribuent à la croissance de la pauvreté et de la faim. En particulier, chez les femmes et les filles qui connaissent généralement des niveaux de pauvreté plus élevés. Le nouveau programme Nature+ (Nature Positive Food Systems for Climate Change Adaptation in East Africa) travaillera directement avec 75 000 femmes et hommes vivant dans les zones rurales de Quatre principaux pays. Il s’agit de l’Éthiopie, du Kenya, du Mozambique et du Zimbabwe.
Un programme pluriannuel
Le programme est pluriannuel et vise à restaurer des paysages sains dans certaines régions confrontées à une grande vulnérabilité. Les régions ciblées sont celles impactées par le changement climatique, des niveaux élevés de dégradation des terres et à des niveaux élevés de faim et de pauvreté. Andy Harrington, directeur général de la Banque canadienne de grains explique : « Les effets dévastateurs du changement climatique incluent une forte augmentation de la faim pour les familles vivant dans des zones dont les écosystèmes ont été décimés, mais avec un travail concentré et protégé, nous savons que ces paysages et leur biodiversité peuvent être guéris pour restaurer la sécurité alimentaire des personnes qui y vivent. ». « Nous sommes très reconnaissants que le gouvernement canadien s’associe à nous pour accomplir ce travail important. » ajoute-t-il.
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Un programme soutenu par plusieurs partenaires
Le programme Nature+ implique 12 partenaires locaux dans les quatre pays ciblés. Le programme est soutenu par neuf agences membres de la Banque alimentaire. Chacun des partenaires locaux est en mesure de concevoir un programme adapté au paysage local. Un programme qui aidera les communautés à réduire leur vulnérabilité au changement climatique et à améliorer leurs moyens de subsistance. Dans le passé, des sols sains et une riche biodiversité auraient aidé les communautés à s’adapter au changement climatique. Des problèmes tels que l’infertilité des sols et le surpâturage ont rendu l’agriculture beaucoup plus difficile.
Selon directeur général de la Banque canadienne de grains, « En tant qu’organisation engagée dans la lutte contre la faim dans le monde, cet effort est entrepris en sachant que lorsque les paysages sont restaurés, les personnes vivant dans ces zones sont plus à même de construire un avenir de sécurité alimentaire qui profitera non seulement à elles-mêmes, mais aussi aux générations à venir. ».
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