Le nouveau plan a pour objectif de réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique en Afrique.
Les ministres africains de la Santé ont adopté une nouvelle stratégie pour renforcer la sécurité sanitaire et améliorer la riposte aux urgences dans la région. Le document, qui aura une validité de huit ans, a été adopté lors de la 72e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle s’est tenue du 22 au 26 août à Lomé, au Togo.
La Stratégie régionale pour la sécurité sanitaire et les urgences 2022-2030 vise à réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique. « La Covid-19 rappelle à la Région africaine la nécessité d’accorder la priorité à la construction de systèmes de santé résilients capables de fournir des soins de santé de qualité tout en faisant face à des urgences de santé publique », a déclaré Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
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La nécessité d’accroître les investissements dans le secteur de la santé
Selon l’OMS, jusqu’à 4 milliards $ sont nécessaires chaque année pour améliorer la sécurité sanitaire en Afrique et renforcer la résilience aux prochaines épidémies. La nouvelle stratégie prévoit de mobiliser plus de financements dans le secteur de la santé. En outre, de nouveaux objectifs ont été définis pour garantir la croissance du secteur d’ici la fin de la décennie.
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Selon le document, 80 % des États africains doivent disposer d’un financement prévisible et durable de la sécurité sanitaire, 90 % doivent être capables de mobiliser une réponse efficace aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur détection. Tous les pays doivent disposer de 80 % de districts sanitaires dotés de programmes fonctionnels de prestation de services et de programme d’amélioration de la qualité. « Cette stratégie est le fruit de consultations approfondies avec les ministères africains de la santé et d’un éventail d’autres institutions, d’acteurs techniques et de partenaires partout sur le continent », a ajouté la directrice régionale de l’OMS, citée par l’APA.
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