L’ONU cherche à mobiliser 7 milliards $ pour éviter une catastrophe dans la Corne de l’Afrique. Les fonds serviront à faire face à la sécheresse et à la crise alimentaire.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé un appel à l’action pour éviter une catastrophe dans la Corne de l’Afrique. Il s’exprimait lors d’une conférence de donateurs destinée à mobiliser 7 milliards $ pour la région, qui s’est tenue hier à New York. Il a lancé cet appel alors qu’une catastrophe menace des millions de personnes dans la région. Selon le chef de l’ONU, la communauté internationale ne peut se permettre de rester inactive face à cette situation.
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La Corne de l’Afrique au bord d’une crise sans précédent
« Dans certaines parties du nord du Kenya, les paysages desséchés et le bétail qui a péri ont chassé des familles de leurs maisons à la recherche d’eau, de nourriture et de revenus », a déclaré António Guterres. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), des millions de personnes dans la Corne de l’Afrique sont prises au piège de la faim. La plus longue sécheresse jamais enregistrée a fait place à des pluies et à des inondations soudaines, indique un communiqué de l’ONU.
Dans le même temps, les prix des denrées alimentaires et de l’énergie restent élevés. Les mauvaises récoltes successives et les coûts de transport élevés ont contribué à faire grimper les prix des denrées alimentaires. La région subit également l’impact du conflit au Soudan.
Les donateurs s’engagent à verser 2,4 milliards $
Lors de la conférence, les donateurs ont promis 2,4 milliards $ pour apporter une aide vitale à près de 32 millions de personnes en Éthiopie, au Kenya et en Somalie. Cette aide permettra de fournir de la nourriture, de l’eau, des soins de santé, des services de nutrition et de protection. L’année dernière, les donateurs ont apporté une aide vitale à 20 millions de personnes et contribué à éviter une famine.
Selon l’organisation, les plans humanitaires pour la région sont actuellement financés à moins de 20 %. Le chef de l’ONU a appelé à un soutien accru des plans humanitaires pour la région. Pour lui, sans une aide financière immédiate, les opérations d’urgence s’arrêteront et les populations mourront.
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