La production alimentaire a permis au continent d’économiser jusqu’à 814 millions $ d’importations alimentaires. Celle-ci a augmenté de près de 12 millions de tonnes, au cours des dernières années. L’annonce a été faite par le directeur de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, à l’ouverture du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires.
Une telle performance a été rendue possible grâce aux efforts des dirigeants et de diverses institutions pour lutter contre la dépendance alimentaire du continent. Parmi ceux-ci, on note la priorité stratégique « Nourrir l’Afrique » de la BAD à travers son programme « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique » (TTAA). Elle a permis de doter onze millions d’agriculteurs de 29 pays d’Afrique de moyens technologiques agricoles avancés.
« Nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif d’atteindre 40 millions d’agriculteurs avec des technologies modernes et résilientes au climat, au cours des cinq prochaines années », a affirmé Akinwumi Adesina. Selon le directeur de la BAD, l’éradication de la faim à l’horizon 2030 reste un objectif réalisable sur le continent. « Les 33 milliards $ annuels indispensables pour éradiquer la faim ne représentent que 0,12% des 27 000 milliards $ que le monde a mobilisés face à la pandémie de Covid-19. Je suis convaincu que le niveau “zéro” de la faim peut être atteint en Afrique d’ici 2030 », a-t-il assuré.
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