Le SRAS-CoV-2 et ses variants continueront à se propager en Afrique, tant que les populations ne seront pas entièrement vaccinées. L’alerte a été lancée jeudi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le continent africain a enregistré la semaine dernière, le plus grand nombre de cas de Covid-19 depuis la découverte d’Omicron. L’annonce a été faite ce jeudi par l’OMS et les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique).
Les cas de Covid-19 sur le continent ont presque doublé au cours de la semaine du 9 décembre. L’Afrique du Sud, l’Égypte et le Zimbabwe ont enregistré les augmentations les plus importantes, a déclaré le CDC Afrique.
Selon l’OMS, la pandémie continuera à gagner du terrain tant que la vaccination n’est pas effective. Seulement six des 54 pays africains ont atteint l’objectif de vacciner 40 % de leur population. Moins de 8 % de la population du continent est entièrement vaccinée. Des millions de personnes sont donc toujours sans protection contre le virus. C’est « tout simplement dangereux et intenable », a déclaré Richard Mihigo, responsable de la vaccination au bureau de l’OMS pour l’Afrique.
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En Afrique australe, une hausse des cas liés au variant Omicron
En Afrique du Sud, les infections sont en hausse depuis la deuxième semaine de novembre. Plus de 60 000 nouveaux cas ont été signalés entre le 29 novembre et le 5 décembre. Selon l’OMS, il s’agit d’une augmentation de 111% par rapport à la semaine précédente. Dans le même temps, une hausse du taux de positivité des tests a également été observée, passant de 1,2% la semaine du 7 novembre à 22,4% la semaine du 2 décembre.
Des hausses très importantes ont été également enregistrées dans certains pays voisins de l’Afrique du Sud. On retrouve notamment l’Eswatini (1990%), le Zimbabwe (1361%), le Mozambique (1207%), la Namibie (681%) et le Lesotho (219%).