Afrique Subsaharienne : Les BMD ont mobilisés 16 milliards de dollars pour le climat en 2022

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Illustration - Climat en Afrique subsaharienne
Les Banques Multilatérales de Développement ont mobilisés 16,3 milliards de dollars pour le climat en 2022 pour l'Afrique Subsaharienne.

Selon un nouveau rapport, les banques multilatérales de développement (BMD) ont mobilisé en 2022, un total de 60,7 milliards de dollars de financement climatique pour les pays à faibles revenus du monde. Sur ce montant, les pays d’Afrique Subsaharienne ont touché 16,3 milliards de dollars.

Le financement climatique a augmenté en 2022 dans le monde. Selon un rapport utilisant les données de plusieurs banques multilatérales de développement (BMD), 60,7 milliards de dollars ont été alloués aux pays d’Afrique à faibles revenus. Il s’agit des données de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), la Banque européenne d’investissement (BEI), de la Banque interaméricaine de développement (BID), etc.

100 milliards de financements climatiques dans le monde

Au niveau mondial en 2022, le financement climatique a atteint près de 100 milliards de dollars, contre 82 milliards de dollars en 2021. Sur ce financement, les pays d’Afrique subsaharienne ont obtenu 16,3 milliards de dollars. Les pays en développement d’Europe ont pu capter plus de 36 milliards de dollars.

Selon le rapport, sur les 60,7 milliards de dollars accordés aux économies à faibles revenus en 2022, 63 % soit 38 milliards de dollars ont été alloués à des projets relatifs à l’atténuation du changement climatique. Des projets tels que le développement des transports moins émetteurs de CO2, à l’agriculture, à l’agroforesterie ou encore à l’énergie. Le reste, soit les 37 % ont servi à mettre en œuvre des projets pour l’adaptation au changement climatique. Les 22,7 milliards de dollars sont investis dans les systèmes d’eau et d’assainissement, l’industrie manufacturière ou encore les infrastructures côtières pour les pays les plus exposés aux inondations et à la montée du niveau de la mer.

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Une faible contribution du secteur privé

Pour Anthony Nyong, le Directeur de la BAD pour le changement climatique et la croissance verte, le secteur privé doit augmenter sa contribution à la finance climatique mondiale. « La Banque africaine de développement s’est engagée à rallier des partenaires nationaux et internationaux pour réduire les risques liés aux capitaux privés et débloquer les milliers de milliards de dollars nécessaires au financement de la lutte contre le changement climatique en Afrique ».

« Les fonds climatiques externes, notamment le Fonds d’investissement climatique (FIC), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le Fonds vert pour le climat (FVC), restent la principale source de cofinancement » ajoute-t-il.Selon les données sur le climat des 55 pays africains, l’Organisation des Nations unies (ONU) indique que le continent aurait besoin de 2 800 milliards de dollars d’ici à 2030.

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