L’Afrique subsaharienne a capté 25% des financements climatiques des BMD en 2021 (Rapport)

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Les objectifs fixés lors du Sommet Action Climat des Nations unies en 2019 ont été atteints au cours de l’année écoulée. Les Banques multilatérales de développement (BMD) ont fourni plus de 50 milliards $ de financements climatiques aux pays à revenu faible ou intermédiaire. L’Afrique subsaharienne a été la deuxième région la mieux ciblée par ces fonds.

Les principales BMD du monde ont investi 50,66 milliards $ dans la lutte contre le changement climatique dans les pays à revenu faible ou intermédiaire en 2021, selon un nouveau rapport publié vendredi dernier. L’Afrique subsaharienne a capté 25,18% de cette enveloppe, soit 12,76 milliards $. Elle devient ainsi la deuxième région la mieux ciblée par les financements climatiques, après l’Europe. La contribution de la Banque africaine de développement (BAD) a été de 2,42 milliards $, soit environ 19% du montant alloué à l’Afrique subsaharienne.

Les BMD ont dépassé les objectifs qui leur ont été fixés en 2019 au Sommet Action Climat de l’Onu. Elles sont censées investir 65 milliards $ dans la lutte contre le changement climatique à travers le monde. Près de 77% de cette enveloppe, soit 50 milliards $ doit cibler les pays à revenu faible ou intermédiaire. Sur ce dernier montant, 18 milliards $ doivent être consacrés à l’adaptation climatique. En 2021, les fonds injectés par les BMD dans la lutte contre le changement climatique dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont été estimés à 50,66 milliards $. Sur cette somme, l’adaptation climatique a capté 19 milliards $.

Bien, mais peut mieux faire…

Selon Kevin Kariuki, vice-président de la BAD pour l’Énergie et la Croissance verte, les BMD disposent des moyens nécessaires pour faire face aux menaces mondiales. Il les a saluées pour leur contribution à la lutte contre le changement climatique.

« Cependant, indique-t-il, ce n’est pas suffisant. Des efforts pour augmenter le montant et le taux d’accès au financement climatique mondial, en particulier au financement de l’adaptation dans les pays en développement sont nécessaires ». Il exhorte donc les principales institutions financières supranationales du monde à soutenir davantage la cause.

Lire aussi : La BAD prévoit d’augmenter le financement climatique de l’Afrique à 25 milliards $

Fidèle DJIMADJA