Selon Reuters, les subventions demandées par les entreprises s’élèvent à environ 9 milliards de francs CFA (15 millions $) par an.
Cinq entreprises ivoiriennes de transformation de noix de cajou ont demandé au gouvernement une prolongation des subventions accordées l’an dernier. Selon elles, cette aide est nécessaire pour leur éviter la faillite en 2023.
« Nous avons écrit au Conseil du Coton et de l’Anacarde pour que les aides et subventions que le gouvernement nous a accordées en 2022 soient maintenues cette saison. Autrement, nous ne pourrons pas poursuivre nos activités », a déclaré Constance Kouamé, secrétaire générale du groupement des transformateurs ivoiriens, à Reuters.
Selon Reuters, les subventions demandées par les entreprises s’élèvent à environ 9 milliards de francs CFA (15 millions $) par an. A celles-ci s’ajoute l’accès au crédit via la Banque nationale d’investissement.
Une industrie de transformation locale peu développée
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou, avec une production annuelle d’environ 1 million de tonnes. Seul un petit pourcentage de cette production est transformé localement. Les transformateurs ivoiriens ont du mal à concurrencer les entreprises asiatiques qui paient des prix plus élevés pour les noix brutes.
Les cinq entreprises de transformation locales fonctionnent en dessous de leurs capacités en raison d’un pouvoir d’achat limité. Ensemble, elles ont acheté environ 33 000 tonnes de noix de cajou brutes en 2022 et espèrent augmenter ce chiffre à 40 000 ou 50 000 tonnes en 2023 si l’aide est renouvelée.
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