En 2020, la BAD a obtenu d’excellents résultats malgré la Covid-19

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Akinwumi Adesina, le président de la BAD
Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, peut se satisfaire d'une année 2020 marquée par des performances exceptionnelles.

La Banque africaine de développement (BAD) a été d’un grand soutien pour des millions d’Africains affectés par la pandémie de Covid-19, en 2020. C’est ce qui ressort de l’édition 2021 de la Revue annuelle sur l’efficacité du développement

Selon la BAD, la pandémie de Covid-19 a creusé les déficits budgétaires et augmenté la dette de plusieurs pays africains. Ces derniers ont vu réduire leur capacité à investir dans leur relance. Cette situation a entraîné l’intervention de la BAD via à sa Facilité de réponse à la Covid-19. L’institution a fourni 3,6 milliards $ de soutien budgétaire d’urgence aux pays. 

Un soutien de taille aux économies africaines

Les fonds ont redirigés vers des secteurs essentiels tels que la santé, la protection sociale et l’assistance économique. Ils ont contribué à soutenir 12,3 millions de ménages vulnérables dans 31 pays du continent. « La Revue sur l’efficacité du développement intervient dans un contexte de pandémie mondiale et de crise économique sans précédent. Malgré tous ces défis, la Banque a accompli des réalisations remarquables en 2020 tant au niveau opérationnel qu’institutionnel ». C’est ce qu’a a déclaré la première vice-présidente de l’institution, Bajabulile Tshabalala. 

Des performances saluées

L’efficacité et les performances de la BAD à l’international se sont également améliorées en 2020. L’institution est parvenue à augmenter ses revenus et à réduire ses dépenses administratives. La BAD a conservé sa note de crédit « AAA » auprès de toutes les agences de notation internationales. Elle réalise cette performance pour la deuxième année consécutive.

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Pour 2022, l’institution entend maintenir le cap. Elle veut aider les pays africains à prendre le chemin d’une croissance économique inclusive et durable. Pour la BAD, l’Afrique doit s’ouvrir aux investissements directs étrangers si elle veut participer aux chaînes de valeur mondiales. Elle doit également libéraliser ses échanges afin de réduire les droits de douane sur les intrants. La mise en œuvre de la ZLECAf représente une opportunité pour parvenir y parvenir. « Il est également important pour les pays africains d’identifier les produits qui sont à même d’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales », a souligné la BAD dans sa revue annuelle.