La Banque européenne d’investissement et Afreximbank s’associent pour accroître les investissements dans le secteur de la santé en Afrique. Les deux institutions investiront 200 millions € dans les soins de santé, le secteur pharmaceutique et la résilience sanitaire.
La Banque européenne d’investissement (BEI) et Afreximbank ont lancé une initiative d’investissement de 200 millions € pour renforcer la résilience du secteur de la santé en Afrique. Le projet contribuera à accroître les investissements dans les soins de santé. Il contribuera à développer le secteur pharmaceutique en Afrique subsaharienne.
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Les deux institutions fourniront chacune 100 millions €
Pour cette initiative, Afreximbank et la BEI apporteront chacune un financement de 100 millions €, indique un communiqué de la BEI. Ces montants serviront à moderniser et à développer les infrastructures de santé publique. Le financement contribuera à renforcer la production de médicaments en Afrique subsaharienne.
Production de médicaments pour des maladies potentiellement mortelles
L’objectif de l’initiative est de débloquer des investissements essentiels pour améliorer l’accès aux soins de santé. Il augmentera la production de médicaments essentiels pour lutter contre des maladies mortelles dont le cancer, le sida, le paludisme et la tuberculose. « La pandémie de coronavirus illustre à quel point la santé de millions d’Africains est particulièrement menacée par un accès limité à des soins de santé efficaces et à des médicaments abordables », a déclaré Denys Denya, vice-président exécutif d’Afreximbank. Il a ajouté que l’investissement des deux institutions contribuera à améliorer l’efficacité de la réponse aux défis sanitaires en Afrique subsaharienne.
Construction d’infrastructures de santé
L’initiative de la BEI et d’Afreximbank soutiendra de nouveaux investissements dans les établissements de santé. Elle prévoit la construction et le développement de cliniques et d’hôpitaux. L’objectif est de permettre un traitement rapide des maladies transmissibles, de réduire la mortalité infantile et de faciliter l’accès aux systèmes de santé publique. Le projet fait partie de l’initiative Global Gateway de l’Union européenne.
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