Le Conseil des Ministres a décidé de créer deux filières de formation en médecine d’urgence. Désormais, les étudiants voulant évoluer dans ce domaine ne seront plus obligés de se former à l’extérieur.
Cette décision entre dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de la médecine préhospitalière engagée par le gouvernement. La première filière lancée est un master en médecine d’urgence et la deuxième un diplôme d’études spécialisées (DES). Les cours pour le master en médecine d’urgence seront délivrés à l’Institut de formation en soins infirmiers et obstétricaux à l’université de Parakou.
Pour le diplôme d’études spécialisées, la formation sera assurée par la Faculté des sciences de la santé de l’université d’Abomey-Calavi de Cotonou. Contrairement au Master qui cible les paramédicaux détenteurs d’une licence en science infirmière, le DES vise les médecins généralistes. Durant la formation, ces derniers auront la possibilité d’obtenir le diplôme interuniversitaire en médecine d’urgence.
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Une solution pérenne à un véritable mal pour la santé
Cette décision du gouvernement survient dans un contexte où le Bénin ne dispose pas suffisamment de médecins urgentistes. L’une des raisons qui justifiaient la situation était l’absence d’une formation dans ce domaine au plan national. La création de ces deux filières prépare également le déploiement des projets sanitaires du gouvernement. Il s’agit notamment du renforcement du Service d’assistance médicale et des urgences (SAMU) et de l’acquisition prochaine de 188 ambulances pour renforcer le système de référence et de contre référence. Pour assurer une formation de qualité, le gouvernement envisage un partenariat avec une université extérieure expérimentée en la matière. Par ailleurs, le gouvernement offre 20 bourses de formation par filière pour la première promotion.
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