Les attaques ont toutes les deux eu lieu dans le Nord du pays. En attendant le bilan officiel, le chef de l’Etat a demandé qu’une enquête soit ouverte. Les responsabilités pourront ainsi être mieux situées en vue de probables sanctions.
Les attaques meurtrières ont respectivement eu lieu à Kèrou et à Banikoara. La première attaque est survenue la nuit du 1er mai dans la commune de Kérou. Dans une ferme de l’arrondissement de Kaobagou, des individus armés ont tué une dizaine de civils et en ont enlevé d’autres. Selon les informations communiquées par le gouvernement, ces attaques étaient évitables. Surtout que cette fois-ci, ce sont des civils qui en ont fait les frais. Ce drame était “évitable” a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement. “Il y a eu très certainement un manquement dans la chaîne des opérations pour que les forces de défense et de sécurité se déploient de façon préventive” a-t-il déclaré. Aux dernières nouvelles, le Commissaire de Koabagou aurait été démis de ses fonctions en guise de sanction.
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Une situation de crise vieille d’au moins deux ans
Pour rappel, le Bénin fait face depuis plusieurs années maintenant à la menace terroriste. Récemment, le gouvernement a annoncé le recrutement de 5000 hommes pour lutter contre les terroristes. Depuis décembre 2021, le pays a enregistré des attaques terroristes sporadiques dans une partie du nord notamment à la frontière avec le Burkina Faso. Plusieurs militaires et civils ont déjà péri dans ces attaques.
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