Le candidat-vaccin, connu sous le nom de BNT165b1, est le premier de BioNTech contre le paludisme.
La société pharmaceutique BioNTech a lancé, vendredi, un essai de phase 1 pour évaluer son vaccin expérimental contre le paludisme. L’essai, qui se déroulera aux États-Unis, impliquera 60 volontaires sans antécédents de paludisme.
Le candidat-vaccin, connu sous le nom de BNT165b1, est le premier de BioNTech contre le paludisme. Il fait partie des nombreux projets visant à lutter contre la maladie, qui tue plus de 600 000 personnes chaque année en Afrique. La structure complexe et le cycle de vie du parasite du paludisme ont longtemps entravé les efforts de développement de vaccins.
Lire aussi : Vers un nouveau vaccin contre le paludisme
D’autres projets de vaccins en cours
Le seul vaccin approuvé contre le paludisme, Mosquirix, a été fabriqué par le fabricant de médicaments britannique GSK. Il a reçu le feu vert de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) cette année. Toutefois, un manque de financement et de potentiel commercial a limité la capacité de GSK à produire autant de doses que nécessaire.
Un autre projet sous haute surveillance est un vaccin développé par l’Université d’Oxford. Les résultats des essais à mi-parcours ont été publiés en septembre. Certains scientifiques suggèrent que le vaccin d’Oxford constitue un progrès par rapport au Mosquirix et offre une immunité plus longue.
Le vaccin de BioNech contre le paludisme est basé sur la technologie de l’ARN messager (ARNm), qui a été utilisée pour développer des vaccins COVID-19. Elle incite le corps humain à fabriquer une protéine qui fait partie de l’agent pathogène, déclenchant ainsi une réponse immunitaire directe.
Lire aussi : Le premier vaccin contre le paludisme a protégé plus d’un million d’enfants en Afrique (OMS)