BioNTech, la compagnie allemande spécialisée dans la biotechnologie, veut se développer en Afrique. Elle prévoit construire des installations d’acide ribonucléique messager (ARNm). Il s’agit d’une copie transitoire d’une portion de l’ADN (acide désoxyribonucléique) correspondant à un ou plusieurs gènes. Ces installations permettront de produire des vaccins sur le continent au cours des quatre prochaines années. L’objectif sur le long terme est de lutter contre les maladies au-delà de Covid-19.
Ce projet de BioNTech intervient alors que l’UE s’apprête à renforcer la capacité de fabrication de vaccins en Afrique. Le co-fondateur et directeur général de la biotechnologie, Ugur Sahin, a expliqué que tout se prépare déjà. « Du côté de la technologie, il n’y a aucune raison pour que la production de vaccins ne soit pas possible en Afrique», a-t-il déclaré.
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Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a affirmé que l’UE voulait aider à promouvoir une initiative forte pour investir dans l’ARNm. Elle a ajouté qu’il était important que la technologie soit apportée sur le continent. Il faut noter que la production de vaccins sur le continent soulagera l’UE qui importe 99 % qu’elle utilise.
BioNTech pense que l’Afrique et de nombreuses maladies qui affligent les populations, comme le paludisme, ont longtemps été délaissées par l’industrie pharmaceutique. Il est donc temps de changer la donne.
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