Burundi : la BAD débloque 13 millions $ pour améliorer l’accès à l’eau et l’assainissement résilients au climat

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Illustration Burundi accès à l'eau
Le gouvernement burundais bénéficie d'un fonds de la Banque africaine de développement (BAD) pour lancer la première phase du Paserec.

Au Burundi, le gouvernement lance le Projet d’appui au secteur de l’eau et au renforcement de la résilience aux changements climatiques (Paserec). D’une valeur de 13,15 millions de dollars, le financement est apporté par la Facilité d’appui à la transition (FAT) de la Banque africaine de développement (BAD).

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Mise en œuvre de la phase 1 du Paserec

« Le gouvernement burundais y apportera une contrepartie de 1,75 million de dollars, et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) une contribution de 170 947 dollars », a précisé l’institution financière panafricaine. Le prêt octroyé récemment sera destiné à la mise en œuvre de la première phase du Paserec. Celui-ci vise à améliorer l’accès de plus de 1,27 million de Burundais à des services sécurisés d’eau potable, d’assainissement durable et d’hygiène résilients au climat.

Cette étape du projet consistera à mettre en place 18 systèmes d’approvisionnement en eau. Ceux-ci seront alimentés à l’énergie solaire dans les provinces de Cankuzo, Bubanza, Ruyigi, Rutana, Cibitoke, Kayanza et Gitega. En outre, cette étape permettra de construire plus de 750 latrines et dispositifs de lavage des mains. Plus de 315 000 habitants seront également sensibilisés aux avantages de cette pratique.

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Réalisation de 4 500 branchements individuels

Par ailleurs, le Paserec 1 contribuera à la réalisation de 4 500 branchements individuels. Il permettra également de soutenir la conception de projets d’investissements climato-résilients d’alimentation en eau potable et d’assainissement dans les provinces de Gitega, Mwaro et Kayanza. Le projet prévoit aussi un plan d’investissements comprenant toutes les études techniques et d’impacts environnementaux et sociaux nécessaires pour une instruction facilitée d’une éventuelle phase 2 du programme.

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Rappelons que les événements extrêmes liés à l’eau, accentués par les changements climatiques, accélèrent les risques pour les infrastructures d’adduction d’eau, d’assainissement et d’hygiène (Wash). Il s’agit de l’endommagement des systèmes d’assainissement ou l’inondation des stations de pompage des égouts. Le démarrage des travaux du Paserec 1 est prévu pour janvier 2024.

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