Cameroun : 1,2 milliard de FCFA pour renforcer la lutte contre le paludisme

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Un moustique
Les États-Unis fourniront 1,2 milliard de francs CFA au Cameroun pour renforcer la lutte contre le paludisme.

Le Cameroun compte investir 1,2 milliard de Fcfa dans la lutte contre le paludisme en 2023. Les fonds serviront à financer diverses initiatives favorisant la prévention du paludisme.

Les États-Unis fourniront 1,2 milliard de francs CFA pour la lutte contre le paludisme au Cameroun. Mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre les efforts de renforcement de la lutte contre cette maladie au Cameroun, les différentes initiatives se concentreront sur la prévention et la recherche liées aux vecteurs. Le partenariat financier stipule que la lutte contre le paludisme devrait se concentrer sur les deux aspects suscités. L’objectif étant de réduire l’impact des maladies transmises par les moustiques sur la santé et le bien-être humains.

Solutionner les faiblesses politiques et stratégiques de lutte contre le paludisme

En Afrique et particulièrement au Cameroun, l’assainissement de l’environnement représente l’une des faiblesses des politiques et des stratégies de lutte contre le paludisme. La pulvérisation intradomiciliaire (PID) et la lutte anti-larvaire (LAL) en sont également quelques-unes. Selon le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), ces deux dernières actions se limitent malheureusement à quelques expériences-pilotes. L’éducation des communautés sur les risques associés aux maladies transmises par les vecteurs représente une nécessité.

Lors de la Journée mondiale du moustique le 20 août dernier la promotion des mesures efficaces de protection a été prônée par l’ambassade des États-Unis au Cameroun. Il est donc important de mettre en avant des initiatives telles que la sensibilisation de  l’opinion publique, et le renforcer les capacités d’action individuelles et communautaires contre les moustiques. Pour cela, il convient de plaider en faveur d’un financement accru de la recherche et du développement.

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Prise en compte des résultats de récentes recherches

Selon le suivi effectué par VectorLink, l’anophèle femelle (An. Gambiae s.l.), responsable de la transmission du paludisme. Passant de 18h00 à 6h00 à une plage horaire de 18h00 à 10h00 le vecteur a modifié son comportement de piqûre. Le présent projet ambitionne de contribuer à un impact significatif sur la réduction du fardeau mondial des maladies transmises par les moustiques. L’objectif final étant de réussir à créer un monde plus sûr et plus sain pour tous.

Le financement de l’Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI) permet au Cameroun de bénéficier d’une aide dans la lutte contre cette maladie. Une aide qui soutient la recherche sur les vecteurs du paludisme et la surveillance de leur résistance aux insecticides. Le paludisme est l’une des principales causes de mortalité au Cameroun. En 2022, cette maladie a entraîné le décès de 2481 personnes contre 3782 en 2021. Les principales victimes sont les enfants de moins de cinq ans qui représentent 70% de tous les décès liés à la maladie.

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