Cameroun : la BAD autorise le démarrage des travaux de construction d’une Route à 37milliards de Fcfa

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Maquette d'une route
La BAD autorise le démarrage des travaux de construction de la route Bogo-Pouss à 37milliards de Fcfa au Cameroun.

La Banque africaine de développement(BAD) principal bailleur du projet de construction de la route Bogo-Pouss, vient de marquer sa non-objection à l’issue de la phase de préqualification.

Dans les prochaines semaines les travaux de construction de la route Bogo-Pouss seront lancés. Une route de 63,16 km dont la construction est estimée à montant de 37,6 milliards de Fcfa. Deux entreprises ont été retenues pour réaliser les travaux  sur les sept présélectionnées en décembre 2022. « Il s’agit de deux entreprises chinoises qui ont déjà travaillé avec satisfaction sur des projets financés par la BAD » indique une source. Leur noms reste pour léheure inconnue. On connait uniquement les entreprises ayant candidatés. Il s’agit de Buns Sarl ; les Chinoises Cgcog Group, Sinohydro, Xianjiang Communications Construction Group ; la Tchadienne Sner et le groupement français Razel Cameroun/Razel BEC.

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Un retard de lancement

Il convient de rappeler que la construction de la route Bogo-Pouss partie du dernier axe du Programme d’appui au secteur des transports Phase 2 au Cameroun. Le projet prend en compte la réhabilitation de la route Yaoundé-Bafoussam-Babadjou, l’aménagement de la route Grand Zambi-Kribi. Sous les feux des projecteurs depuis au moins trois ans, le projet accuse un retard dû à diverses raisons.

En juin 2022 le ministère des Travaux publics lançait un appel d’offres international pour l’attribution du marché. En novembre 2021, le maître d’ouvrage(Mintp) saisit la BAD comme bailleur de fonds. Mintp informe alors le bailleur de fonds, de  l’attribution du marché à l’entreprise Gitto Costruzioni Generali Nigeria. Une entreprise basée à Abuja. Ce contrat d’attribution devait durer 24 mois. Ce que la BAD approuve.

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Cela sera le début d’un long contentieux. Pour cause, l’offre de 37,67 milliards de Fcfa par le nigérian Gitto contre 50 milliards de Fcfa pour le tunisien Soroubat (concurrent déchu, Ndlr) fait débat. On soupçonne ensuite l’entreprise nigériane d’avoir soudoyé pour se faire attribuer le marché en question. Les enquêtes initiées par les équipes de la BAD vont confirmer ces soupçons. Par suite, les autorités déclarent le processus d’appel d’offres infructueux. On l’annule en juillet 2022. A la place d’un appel d’offres, le maître d’ouvrage va lancer cette fois un processus de pré-qualification. Un processus se basant sur des projets réalisés au Cameroun, la capacité financière, etc. Avec au départ, 07 entreprises dont 02 retenues qui exécuteront le tronçon divisé en deux lots. Un de 32,8 km pour la 1ere entreprise et 30,8 km pour la seconde choisie.

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