Le Cameroun est engagé dans la lutte contre la malnutrition. Le gouvernement, à travers l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), travaille au développement de la filière légumineuse. L’institut forme les acteurs du secteur à la fabrication de nouveaux produits à base de haricots.
L’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) a organisé la semaine dernière un atelier de formation pour les acteurs de la filière légumineuse. La formation a porté sur la fabrication de nouveaux produits à base de haricot. La séance a réuni des producteurs, transformateurs, commerçants, restaurateurs, boulangers, pâtissiers opérant dans le secteur.
La formation permettra de réduire les importations de biscuits et de farine
Au cours de la formation, les acteurs de la filière haricot ont bénéficié des innovations technologiques des chercheurs de l’IRAD. L’objectif est de réduire l’importation de biscuits et de farine pour enfants. Ces produits importés arrivent souvent dans le pays, déjà périmés. De plus, leur composition nutritionnelle n’est pas fiable.
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Selon Dr Hortense Mafouasson, chef de la division de la production végétale à l’IRAD, le haricot a été choisi en raison de sa composition nutritionnelle. « Le haricot fournit à l’organisme des glucides (41,9%) et des fibres alimentaires (18,1%), des protéines (22 à 24%) et des oligoéléments (Mn, Zn, Fe, Cu, Na, P, Se, et Cl) des vitamines (B1, B2, PP, B5, B6 et E) et une faible quantité de lipides (1,5%) », a-t-elle déclaré.
Assurer les besoins nutritionnels des personnes vulnérables
Grâce à cet atelier de formation, les acteurs ont appris à connaître les variétés de haricots riches en nutriments. Ils ont été formés sur les légumineuses qui peuvent garantir les besoins nutritionnels des enfants, des femmes enceintes et allaitantes.
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Cette initiative devrait contribuer à la lutte contre la malnutrition dans le pays. Selon une étude, la malnutrition est un problème de santé publique au Cameroun, rapporte Media Terre. Elle touche les groupes vulnérables. Il s’agit des enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes.
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