Cameroun : mise en place d’une plateforme pour assurer la disponibilité des engrais

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Engrais
Le Cameroun a mis en place une plateforme dénommée « Fertilizer Platform » pour assurer la disponibilité et l’accessibilité aux engrais.

Le Cameroun met en place une plateforme pour assurer la disponibilité des engrais et garantir leur accès au plus grand nombre de producteurs. Ce projet permettra de réduire les importations d’engrais.

Le Cameroun a mis en place une plateforme numérique dédiée aux engrais appelée « Fertilizer Platform ». Cet outil numérique servira à assurer la disponibilité des engrais et garantir leur accès au plus grand nombre de producteurs. Le projet a été présenté au gouvernement camerounais en début de semaine, rapporte Cameroon Magazine.

Une plateforme pour résoudre les problèmes d’accessibilité aux engrais

La plateforme a été créée par un groupe d’acteurs nationaux et internationaux. Leur ambition est de résoudre les problèmes d’accessibilité et de disponibilité des engrais au niveau local, explique Jean Jules Emoh, promoteur de la plateforme. Selon lui, le projet aura plus d’impact d’ici 2024. L’outil numérique permettra d’identifier les producteurs à travers le pays, de géolocaliser leurs exploitations et de suivre la production. Il permettra également de dispenser des formations aux techniques agricoles et de favoriser l’échange d’informations.

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Une dépendance contreproductive

Les données de l’Institut national de la statistique (INS) montrent que le taux de croissance de l’agriculture vivrière au Cameroun est passé de 2,5 % à la fin de mars 2021 à 2,1 % sur la même période en 2022. Cela représente une baisse de 0,4 %. La production agricole dépend de la disponibilité des engrais « dont les prix sur le marché augmentent fortement, en lien avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine », explique l’INS, justifiant cette baisse.

Les engrais représentent 17 % des importations camerounaises en provenance de la Russie. Ce pays est le principal fournisseur de matières premières agricoles du Cameroun. Il détient une part de marché de 43%, contre 11% pour la Chine, précise l’INS. La plateforme de fertilisation devrait permettre de réduire cette dépendance aux importations.

La plateforme fait partie du programme national de fertilisation des sols. Cette initiative inclut tous les fournisseurs internationaux et locaux.

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