L’ONU appelle à renforcer la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution condamnant les actes de piraterie dans le golfe de Guinée.

En 2020, 130 sur les 135 enlèvements d’équipages de navires dans le monde ont eu lieu dans le golfe de Guinée.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité mardi une résolution condamnant fermement la piraterie, les vols à main armée et les prises d’otages dans le golfe de Guinée. Il s’agit de la région la plus touchée au monde par les attaques contre les navires et les marins.

La nouvelle résolution appelle les pays de la côte ouest de l’Afrique, le long du golfe de Guinée, à criminaliser la piraterie et les vols à main armée en mer. Des mesures plus sévères doivent être adoptées pour en sanctionner les auteurs.

Le document souligne également l’importance d’une coordination renforcée entre les pays de la région et les organisations internationales et régionales pour dissuader les pirates et les voleurs. Elle exhorte tous les pays à partager des informations avec Interpol, l’organisme international chargé de faire respecter la loi.

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Une préoccupation majeure

Selon le centre de signalement des actes de piraterie du Bureau maritime international, les actes de piraterie ont diminué à travers le monde en 2021. Toutefois, le niveau de menace dans la région du golfe de Guinée reste élevé. Malgré une résolution adoptée il y a 10 ans et un code de conduite sur la question, 130 des 135 enlèvements d’équipages de navires dans le monde en 2020 ont eu lieu dans le golfe de Guinée.

Selon l’ambassadeur du Ghana auprès de l’ONU, Harold Agyeman, le phénomène reste l’une des « principales préoccupations en matière de sécurité sur le continent africain ». « Une attention urgente est nécessaire pour combattre la menace, car elle est préjudiciable au développement des économies côtières de la région », a-t-il déclaré face aux Nations Unies.

La piraterie risque d’aggraver une série d’autres défis auxquels l’Afrique de l’Ouest est confrontée, a-t-il ajouté. Il s’agit notamment de la montée du terrorisme, le retour des coups d’État militaires et l’aggravation de l’impact du changement climatique et de la Covid-19.

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