Avant le début du conflit, l’Égypte, le plus grand importateur de blé au monde, dépendait fortement des expéditions de blé de la mer Noire.
L’Égypte a annulé mercredi des contrats d’achat de près de 240 000 tonnes de blé ukrainien. Celles-ci avaient été réservées pour les mois de février et mars, mais n’ont jamais été livrées, en raison de l’invasion russe.
En mai, près de 300 000 tonnes de blé ukrainien achetées par l’Égypte étaient bloquées en Ukraine. Seule une cargaison sur cinq avait été chargée, juste avant la suspension des exportations ukrainiennes. La structure égyptienne en charge de l’approvisionnement en produits de base, GASC, a libéré les sociétés commerciales responsables de la livraison de leurs obligations contractuelles.
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Une forte dépendance à l’égard des marchés russe et ukrainien
L’Égypte, le plus grand importateur de blé au monde, dépend fortement des expéditions de blé de la mer Noire. Celles-ci ont malheureusement été interrompues depuis le début de la crise.
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Depuis, le pays tente de diversifier ses approvisionnements en blé, achetant plus d’un million de tonnes en juillet par le biais d’appels d’offres. Les quatre cargaisons annulées ont été achetées en décembre à des prix compris entre 346 et 360 $ la tonne, frais de port compris. Après que la guerre a accéléré la hausse des prix mondiaux des céréales, la GASC a payé jusqu’à 494,25 $ la tonne de blé en avril.
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