Corne de l’Afrique : 385 millions $ pour assurer la gestion durable des ressources en eau souterraine

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La Banque mondiale débloque 385 millions $ pour encourager la gestion durable des ressources en eau souterraine dans la corne de l’Afrique.

La Banque mondiale a approuvé un financement de 385 millions $ en faveur des pays de la corne de l’Afrique. Ce montant facilitera l’exploitation des ressources en eau souterraine et renforcera la capacité de la région à s’adapter aux chocs climatiques.

La Banque mondiale a approuvé le projet de résilience des eaux souterraines de la Corne de l’Afrique (HoAGWRP). L’institution de financement, à travers l’Association internationale de développement (IDA) consacrera 385 millions $ pour la réalisation du projet. L’initiative devrait permettre une meilleure exploitation des ressources en eau souterraine et l’adaptation des pays de la région au changement climatique.

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Une ressource inexploitée

Le projet prévoit d’établir un partenariat entre l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Leur collaboration permettra d’exploiter les ressources en eau souterraine de la région, qui restent encore largement inexploitées. L’objectif est d’aider la région à s’adapter à la sécheresse et aux autres chocs climatiques. « Les eaux souterraines constituent un tampon naturel contre la variabilité et le changement climatique, car elles sont disponibles en période de sécheresse lorsque les autres ressources de surface ou souterraines sont rares », a déclaré Daher Elmi Housssein, directeur de la division Agriculture et Environnement de l’IGAD. L’initiative permettra donc une gestion durable des eaux souterraines.

Des infrastructures pour améliorer l’accès aux ressources en eau souterraine

Selon la Banque mondiale, la première phase du projet prévoit la construction d’infrastructures à moyenne et petite échelle. Ces infrastructures fourniront un accès durable aux ressources en eau souterraine dans les zones frontalières. Il est également prévu le développement d’informations et de connaissances sur les aquifères régionaux. La phase 1 du projet permettra de renforcer les capacités institutionnelles en matière de gestion et de gouvernance des eaux souterraines.

Près de 3,3 millions bénéficiaires

Les travaux de cette première phase profiteront à 3,3 millions de personnes, dont au moins 50 % de femmes. Cette initiative profitera aussi aux institutions responsables de la gestion des eaux souterraines. Elle aidera essentiellement à accroître l’accès à l’approvisionnement en eau et à réduire la vulnérabilité aux impacts du changement climatique. Ce projet permettra aussi d’améliorer la sécurité alimentaire dans la région qui subit une grave sécheresse.

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