Côte d’Ivoire : la FAO soutient un projet de production écologique de cacao

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Cacao
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) appuie la Côte d’Ivoire à convertir 3.650 hectares de parcelles en systèmes agroforestiers.

Il s’agit du projet Promire implémenté dans trois régions du pays que sont l’Agnéby-Tiassa, la Mé et la Région du Sud-Comoé. Il a pour objectif la production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de C02.

Selon les informations communiquées par les autorités ivoiriennes, l’agriculture contribue à la déforestation à hauteur de 62%. La production cacaoyère à elle seule y contribue à 38%. Le projet Promire a été lancé le 27 juillet 2021 et est mis en œuvre conjointement par la FAO et le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable.

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Le colonel Jonas Assamoi Abbé, coordonnateur du projet Promire a indiqué le 12 mai dernier que quelque 834 ha de parcelles cacaoyères existantes ont été converties en systèmes d’agroforesterie. C’était à l’occasion de de la 5e édition des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques. L’objectif principal de ce projet est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts. Ceci,  grâce au mécanisme international REDD+ auquel la Côte d’Ivoire a adhéré en juin 2011.

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Les objectifs du projet Promire

Ce projet vise deux objectifs. L’appui au ministère ivoirien de l’Environnement et la réalisation des activités communautaires, de restauration forestière, de gouvernance locale et d’appui aux producteurs et aux coopératives de cacao-biologique. Et cela, au bénéfice de 7.550 bénéficiaires directs dans les différentes zones du projet avec 30% de femmes.

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Les résultats attendus au terme du projet dans les trois régions, sont 3.650 ha de systèmes agroforestiers réhabilités, 1.500 ha de forêts restaurés, 4.000 hectares de paysages améliorés et l’élaboration de 23 plans de développements locaux. Ce système vise à associer des cultures vivrières aux essences forestières. Il permet non seulement d’entretenir la parcelle, mais également d’avoir des revenus complémentaires. Et ce, à travers la diversification des cultures.

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