Pour le gouvernement ivoirien, la mobilisation des recettes intérieures est cruciale pour préserver la viabilité financière. Les réformes structurelles visent à favoriser une croissance inclusive.
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord de 40 mois pour la Côte d’Ivoire, d’un montant de 2 601,6 millions de DTS (environ 3,5 milliards de dollars américains). Le financement s’inscrit dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la facilité élargie de crédit (FEC). Ce programme vise à maintenir la stabilité macroéconomique à court terme et à promouvoir une transformation économique plus profonde vers un statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à moyen terme. Les autorités ivoiriennes ont l’intention d’utiliser immédiatement un décaissement de 371,7 millions de DTS (495,4 millions de dollars américains) pour l’appui budgétaire.
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L’économie ivoirienne secouée par les pandémies et la guerre
La Côte d’Ivoire est en effet confrontée à des déséquilibres macroéconomiques croissants dus à la pandémie, aux retombées de la guerre en Ukraine et au resserrement monétaire mondial. Pour y faire face, le gouvernement s’est engagé à promouvoir une croissance inclusive tirée par le secteur privé et à renforcer l’assainissement budgétaire. Les réformes structurelles prévues comprennent l’amélioration du climat des affaires, la promotion de la bonne gouvernance, l’inclusion financière, l’investissement dans le capital humain et la résilience au changement climatique. La mobilisation continue des recettes intérieures est considérée comme essentielle pour financer la transformation économique. Elle permettra aussi de garantir la viabilité de la dette, tout en améliorant la transparence et la gestion des finances publiques.
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