La Côte d’Ivoire s’efforce de réduire ses importations de produits animaux et de poissons. Selon les autorités ivoiriennes, la production nationale de ces ressources représentera plus de 65% des besoins de consommation de la population d’ici 2026.
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a annoncé la volonté de la Côte d’Ivoire d’atteindre la souveraineté alimentaire en matière de produits animaux et halieutiques. L’ambition du pays est de satisfaire 65% de la demande nationale par la production locale d’ici 2026.
Réduction des importations de produits animaux et halieutiques
« La production nationale des ressources animales et halieutiques représentera plus de 65 % des besoins de consommation des populations en produits animaux et halieutiques en 2026 contre 26,7% en 2019 », a déclaré Sidi Tiémoko Touré. L’atteinte de cet objectif permettra de réduire considérablement les importations de produits animaux et halieutiques. L’augmentation de la production nationale permettra à l’État d’économiser plus de 645 millions $. Le projet permettra également de créer plus de 700.000 emplois directs et 1.500.000 emplois indirects en Côte d’Ivoire, rapporte Abidjan.net.
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Des projets en cours pour améliorer la productivité des secteurs animaux et halieutiques
Selon Sidi Tiémoko Touré, le pays dépend fortement des importations de produits animaux. Le secteur des ressources animales et halieutiques ne contribue qu’à hauteur de 2% au PIB national, selon l’Institut national de la statistique (INS). Pourtant, la Côte d’Ivoire dispose d’un énorme potentiel en termes de ressources naturelles et de compétences humaines. « Le rêve pour le secteur de l’élevage, des pêches et de l’aquaculture est d’atteindre la souveraineté alimentaire en produits animaux et halieutiques », a-t-il déclaré. L’atteinte de cet objectif nécessitera l’implication du secteur privé.
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La Côte d’Ivoire élabore de nouvelles stratégies pour promouvoir le développement du secteur. Ces initiatives envisagent d’améliorer la productivité et la compétitivité des secteurs animaux et halieutiques. Il s’agit notamment de la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026). Ce projet témoigne de l’ambition du gouvernement de faire de ce secteur une source de croissance économique d’ici 2026.
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