Les dirigeants du G5 Sahel ont adopté hier la « déclaration de Nouakchott » sur l’éducation. Ils se sont engagés à soutenir l’accès à une éducation de qualité dans la région.
La déclaration vise trois objectifs fondamentaux. Il s’agit d’abord d’améliorer la qualité de l’apprentissage. Ensuite, elle entend augmenter la participation des filles dans l’enseignement secondaire. Enfin, elle veut renforcer les compétences de base des jeunes qui ont quitté l’école.
Des engagements fermes
« Je vais travailler dans l’urgence à la reconstruction de notre système éducatif. L’objectif est de faire de l’école une école républicaine. Elle sera un lieu d’intégration des générations futures, en donnant force et confiance à la jeunesse. Cette jeunesse saura affirmer des valeurs citoyennes pour renforcer l’État et la société». C’est ce qu’a déclaré le président de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouan. C’était à l’occasion du sommet sur l’Éducation au Sahel qui s’est tenu dans son pays. Il a ajouté que la formation dans les domaines liés aux secteurs économiques serait une priorité.
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Ousmane Diagana a souligné l’urgence des défis qui se posent au système éducatif au Sahel. le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale s’est ensuite engagé. « nous allons intensifier notre appui au secteur dans son ensemble.»a-t-il déclaré.La banque mettra un accent particulier sur l’accès équitable à l’éducation et au renforcement de sa qualité.
Les grandes ambitions de la déclaration de Nouakchott
La déclaration de Nouakchott se donne comme ambition d’aboutir à une éducation performante. Celle-ci constituera un gage de productivité et d’emploi. Elle entend également atteindre de meilleurs résultats en matière de santé. Enfin, elle vise un fonctionnement efficace des institutions publiques et de maintien de la paix.
Le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum a pris part au Sommet. Il était aux côtés de représentants du Mali, du Burkina Faso et du Tchad. Le thème choisi pour cette rencontre était «Le Sahel de demain se construit à l’école aujourd’hui ».
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