La Banque mondiale veut aider Djibouti à atteindre son objectif de réduction de la pauvreté en mettant l’accent sur le développement du secteur privé. Cette ambition entre dans le nouveau cadre de partenariat-pays (CPF) 2022-2026 proposé par la banque.
« En accordant une importance particulière à la réduction de la pauvreté et la prospérité partagée, notre partenariat soutiendra le développement du secteur privé pour stimuler la productivité et la création d’emplois, tout en mettant l’accent sur le capital humain et la bonne gouvernance », a déclaré Marina Wes, directrice des opérations de la Banque mondiale pour l’Égypte, le Yémen et Djibouti. Pour elle, le nouveau cadre cherche à tirer parti de l’emplacement stratégique du pays, au carrefour des régions et des continents.
Le CPF répondra aux besoins immédiats liés à la pandémie de Covid-19 tout en soutenant les réformes à moyen et long terme. Le but est de créer un environnement propice à une croissance inclusive et créatrice d’emplois. Le cadre encouragera également, la transformation numérique. Il renforcera la transparence pour soutenir la bonne gouvernance et favorisera la parité hommes-femmes.
Le programme est soutenu par la Société financière internationale (SFI), dont la mission est axée sur le secteur privé dans les pays en développement, et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Pour rappel, le portefeuille de la Banque mondiale à Djibouti comprend 13 projets financés par l’Association internationale de développement (IDA). Ces projets nécessitent un financement total de 248 millions $.
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