Selon une nouvelle étude, les microplastiques sont désormais largement répandus dans les eaux de Lagos, la capitale économique nigériane.
Une étude récente a révélé l’abondance de microplastiques dans l’eau consommée par la plupart des habitants de la ville de Lagos, au Nigeria. La recherche, menée par des chercheurs de l’Université chinoise du pétrole et de l’Université Covenant, n’a pas évalué l’impact de cette découverte sur la santé des populations.
De nombreux puits de forage de la ville ont été analysés dans le cadre de l’étude. Il en ressort que l’eau provenant de ces puits est particulièrement chargée en microplastiques. Pourtant, près de 90 % des 20 millions d’habitants de Lagos s’approvisionnent en eau potable dans des puits de forage, car leur eau est considérée comme potable. Cette eau est livrée non traitée et généralement stockée dans des réservoirs au-dessus des habitations.
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L’inconvénient des microplastiques est qu’ils ne se décomposent presque jamais. Si la pollution plastique se poursuit, elle risque d’entraîner une « accumulation accrue dans l’eau potable des forages avec le temps », indiquent les chercheurs.
Il urge désormais pour les autorités de surveiller les sources industrielles de pollution avec plus de diligence. La recherche de microplastiques dans l’eau est difficile, note le rapport, en raison de l’absence d’une méthode standard pour mesurer les niveaux de contamination. « Il est essentiel d’élaborer des critères généraux pour l’échantillonnage et l’établissement de rapports sur les microplastiques » pour la poursuite des recherches, ont conclu les scientifiques
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