Le gouvernement égyptien souhaite acquérir la totalité de la récolte du blé local produit cette année, a rapporté mercredi Reuters.
L’Égypte, l’un des plus grands importateurs de blé au monde, a interdit le commerce du blé par des tiers jusqu’à la fin du mois d’août. Le gouvernement souhaite acheter la totalité de la récolte aux agriculteurs locaux durant cette période.
Cette décision vise à soutenir la production locale, alors que la crise en Ukraine a coupé le pays d’une grande partie du blé de la mer Noire, dont il dépendait. Malgré tout, les autorités égyptiennes entendent acquérir 6 millions de tonnes de blé produit localement cette année.
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Des tentatives pour diversifier les sources d’approvisionnement
En 2020, l’Égypte a reçu 82 % de son blé d’Ukraine et de Russie. Selon un rapport du ministère américain de l’Agriculture (USDA) le pays devrait importer un total de 12 millions de tonnes de cette culture alimentaire de base en 2021-22.
En avril, l’Égypte a approuvé l’Inde comme fournisseur de blé alors qu’elle tentait de diversifier ses sources de blé. Toutefois, mi-mai, l’Inde dont la propre production de blé souffre d’une chaleur et d’une sécheresse terribles, a interdit la plupart des exportations. Fin mai, le gouvernement égyptien a approuvé l’augmentation du taux d’humidité acceptable pour les importations de blé de 13,5 % à 14 %. L’objectif est de favoriser les offres d’autres régions productrices de blé, telles que la Pologne et les pays baltes.
Selon World-Grain.com, le gouvernement égyptien achète généralement le blé par le biais d’appels d’offres internationaux. Cependant, en raison de la crise, il procède désormais à des achats directs auprès de pays ou d’entreprises. L’Égypte est actuellement en pourparlers avec l’Australie, le Kazakhstan et la France pour de tels accords.
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