Côte d’Ivoire : la FAO veut installer 5 fours Thiaroye de transformation du poisson d’ici fin 2022

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La FAO prévoit de mettre en service 5 fours Thiaroye de transformation (FTT) du poisson à Sassandra d’ici fin 2022.

La FAO soutient la Côte d’Ivoire dans la modernisation du fumage du poisson. L’organisation veut remplacer les fours traditionnels par des fours Thiaroye de transformation (FTT). Le projet sera mis en œuvre dans la région de Sassandra.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoit d’installer cinq fours Thiaroye de transformation (FTT) à Sassandra, en Côte d’Ivoire. L’objectif est de moderniser le fumage du poisson dans la région. Le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative pêche côtière (IPC) en Afrique de l’Ouest.

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Préserver la santé grâce aux fours FTT

Les associations de mareyeuses estiment que la technologie FTT permettra de réduire les produits cancérigènes issus du processus de fumage. Cette méthode permettra de réduire la quantité de combustible. Les fours de transformation de Thiaroye ont une capacité de charge cinq fois supérieure à celle des fours traditionnels, rapporte Abidjan.net.

De plus, les fours traditionnels posent des problèmes sanitaires et consomment beaucoup de bois. En effet, il faudra 5 kg de bois pour 1 kg de poisson contre 1 kg de bois pour 1 kg de poisson pour les FTT, indique le média.

Lors d’une rencontre entre une délégation de la FAO et les autorités administratives locales, le maire, Sangaret Zié Léonard, a annoncé la destruction des fours traditionnels. Le maire de Sassandra a déploré les nuisances de la fumée dans le centre-ville et près de l’hôpital général.

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Formation des mareyeuses

Selon Fatou Sock, les FTT du débarcadère de Sassandra seront mis en service d’ici fin 2022. Elle est la coordinatrice des projets Afrique de l’Ouest et Partenariats mondiaux de l’IPC à la FAO. L’organisation prévoit de former les mareyeuses pour une meilleure gouvernance des pêches, a-t-elle indiqué. L’objectif est de leur permettre de rendre leur activité plus rentable. La responsable de la FAO a également annoncé un voyage d’échange entre des femmes de Côte d’Ivoire et du Cap-Vert au Sénégal. Seules deux femmes de l’embarcadère de Sassandra participeront à cette séance de travail.

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