2,6 millions € pour soutenir la résilience des écosystèmes marins et côtiers en Afrique de l’Ouest

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Le FFEM prévoit d’investir 2,6 millions € dans des projets de résilience des écosystèmes marins et côtiers en Afrique de l'Ouest.

Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) a annoncé un financement de 2,6 millions € pour soutenir la résilience des écosystèmes marins et côtiers en Afrique de l’Ouest. Le projet profitera à six pays de la sous-région.

Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) fournira 2,6 millions € pour financer des projets qui favorisent la résilience des écosystèmes marins et côtiers et des communautés. Le programme profitera à six pays, dont la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Cap-Vert, la Guinée et la Guinée-Bissau. L’accord de financement a été signé entre le Partenariat régional pour la conservation côtière et marine (PRCM) et le FFEM.

Près de 40 projets seront financés sur les 5 prochaines années

« Le Fonds envisage de financer, dans les 5 prochaines années, une quarantaine de projets dans ces pays près des zones marines protégées (AMP) », a déclaré Stéphanie Bouzigues Eschamann. Elle est la secrétaire générale du FFEM. Selon elle, au-delà des aires marines, le fonds entend financer des projets sur des sites qui présentent des menaces liées au changement climatique et aux risques naturels. Ces initiatives contribueront à la résilience de ces écosystèmes et des communautés.

Le FFEM a déjà investi dans plus de 350 projets de préservation de l’environnement

Le FFEM finance des projets de préservation de l’environnement et de développement durable des populations locales, depuis 25 ans, indique Afrimag. La plupart des investissements du fonds sont destinés à l’Afrique, indique Stéphanie Bouzigues Eschamann. L’organisme a déjà financé plus de 350 projets liés à la préservation de la biodiversité, la dégradation des sols, la lutte contre la pollution, indique la secrétaire générale du Fonds. Il finance également des projets dans le domaine de la préservation des écosystèmes marins et côtiers. Par exemple, le Fonds finance le projet Wacca-GEF au Sénégal. Cette initiative « développe, avec le centre de suivi écologique (CSE), des solutions vertes et douces contre l’érosion côtière, notamment dans la Somone, à Saint-Louis et dans le Saloum », précise-t-elle.

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En outre, le Fonds travaille à développer des activités génératrices de revenus pour les communautés. Cela permettra une meilleure gestion des ressources de l’écosystème, a déclaré Stéphanie Bouzigues Eschamann.