La Banque islamique de Développement (BID) a approuvé le financement d’une étude pour la deuxième phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria. Les fonds mobilisés par la Banque s’élèvent à près de 30 millions $.
La BID financera un nouveau projet d’étude, dans le cadre de la construction du gazoduc Maroc-Nigéria. L’institution a annoncé le décaissement de 29,75 millions $ à cet effet.
Selon la BID, le projet permettra aux États ouest-africains de remplacer la production d’électricité au fioul par la production d’électricité au gaz. Cela permettra de réduire considérablement les coûts de production, a indiqué la Banque.
Notons que cette subvention fait partie d’un financement de 1,6 milliards $ approuvé par la BID. Il est destiné à soutenir comprend 24 nouveaux projets de développement dans 19 pays en Afrique, en Asie et en Europe.
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Un projet énergétique de grande envergure
Lancé en 2016, le projet de gazoduc Maroc-Niger sera un catalyseur du développement socio-économique dans tous les pays de la région. Il devrait mesurer plus de 5 000 kilomètres de long. Il traversera en tout 14 pays, à savoir : le Nigéria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, les trois Guinée, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc. Pour l’heure, son coût de réalisation global est évalué entre 20 et 25 milliards $.
Le gazoduc profitera à la plupart des pays traversés. Certains de ces pays disposent de gisements de gaz dont la production sera injectée dans le pipeline. Les autres pays non-producteurs de gaz pourront en tirer profit à des fins de développement.