17 entreprises publiques ghanéennes, dont la Cocoa Processing Company (CPC) seront bientôt privatisées. Le Ghana a laissé entendre qu’il pourrait conclure un partenariat public-privé pour redresser la situation de ces 17 entreprises.
En réponse à une question sur l’avenir de CPC, M. Ken Ofori-Atta, le ministre ghanéen des Finances, a déclaré que le gouvernement avait envisagé un certain niveau de privatisation. L’objectif est de rendre rentable les entreprises sélectionnées. Suite à des pertes cumulées de 163,2 millions de dollars de CPC en 14 ans (2009 à 2022), le gouvernement prend des décisions pour rattraper le coup.
Permettre aux entreprises de prospérer
Le gouvernement reste déterminé à investir et à fournir des infrastructures de qualité pour permettre aux entreprises de prospérer. Notamment la construction des routes et l’amélioration des télécommunications. « Si vous regardez les entreprises publiques, celles qui sont partenaires de coentreprises s’en sortent bien mieux, et c’est peut-être ce qu’il faut pour aller de l’avant. Il y aura donc davantage de privatisations afin qu’ils ne deviennent pas un fardeau pour le gouvernement, tout en accomplissant leur tâche première de production.» explique le ministre des finances.
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Sans donner des détails précis, le directeur général de l’Autorité des intérêts et de la gouvernance de l’État (SIGA), M. Edward Boateng s’est exprimé sur le sujet. Il a déclaré que les 17 entreprises avaient reçu l’approbation du Cabinet pour leur privatisation.
Une collaboration de confiance
Le directeur général a exprimé sa confiance dans de telles collaborations. Des collaborations qui permettent aux entités publiques de travailler de manière rentable. « C’est pourquoi nous souhaitons collaborer avec le GIPC pour voir où nous pouvons amener des capitaux étrangers pour aider à redresser certaines de ces entités, en travaillant avec des entrepreneurs et des gens d’affaires. » a-t-il déclaré.
Les nouveaux partenariats permettront de créer un environnement propice au secteur privé pour faire prospérer les entreprises sélectionnées plus rapidement avec moins d’investissements. Cependant, grâce à la mise en œuvre de la loi SIGA, la responsabilité de surveillance des entreprises publiques a été accrue. Cette loi les rend plus conformes et responsables. Ce qui aurait selon lui, entraîné leur croissance. « Nous travaillons dur pour changer le discours, car lorsque le discours du secteur public change, cela se répercute essentiellement sur le secteur privé, ce qui se répercute sur l’augmentation des recettes publiques et autres » explique-t-il.
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