Des hommes armés ont attaqué un hôpital public dans l’État du Niger hier. D’après le gouverneur, plusieurs personnes ont été enlevées et tuées. Aucune précision officielle n’a encore été donnée sur les chiffres.
L’hôpital général Abdussalam-Abubakar de Gulu dans l’État du Niger a été attaqué par des hommes armés le mardi 18 octobre dernier. L’établissement sanitaire a été pris d’assaut aux environs de 1 h 30 du matin. Les bandits auraient ouvert le feu sur les occupants, tuant 2 personnes sur-le-champ, selon Adam Egiworo, un habitant de la ville contacté par l’AFP. Une source hospitalière a indiqué qu’une vingtaine de personnes ont été enlevées. Parmi elles, des membres du personnel de santé et des parents de patients admis dans l’hôpital.
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Le gouverneur de l’État du Niger, Sani Bello, n’a donné aucun chiffre officiel sur le nombre de personnes enlevées ou tuées. Le préfet de police a quant à lui confié à l’AFP qu’il attendait un rapport complet sur le drame qui s’est produit. La veille, le lundi 17 octobre, un groupe armé avait attaqué un centre de santé de la région dans lequel intervient l’ONG Médecins sans frontières (MSF).
Un membre du personnel a été enlevé et plusieurs médicaments et aliments thérapeutiques ont été détruits. MSF a condamné cette attaque sur Twitter et l’a traitée d’« inacceptable ». Selon le président de l’Association nigériane des médecins résidents (NARD), Dr Dare Godiya Ishaya, certains membres de son organisation s’enfuient du Nigeria pour échapper à l’insécurité grandissante dans la région.
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