Changement climatique : Les 8 dernières années ont été les plus chaudes de l’histoire (OMM)

Par
Fidèle DJIMADJA
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COP-27
Selon les experts onusiens, la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C est "à peine à portée de main".

De 2015 à 2022, chaque année a été plus chaude que la précédente. Selon les experts onusiens, la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C est à peine à portée de main.

Les 8 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans l’histoire, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Les émissions continues de gaz à effet de serre (GES) ont amplifié les phénomènes liés au réchauffement climatique.

Selon Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, « notre planète est sur le point d’atteindre le seuil de basculement vers un chaos climatique irréversible ». Les experts de l’OMM ont indiqué que la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C comme convenu par la communauté internationale est « à peine à portée de main ».

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Des signes annonciateurs de catastrophes

Les émissions de GES ont atteint des niveaux record dans l’atmosphère. Celles du méthane, un gaz 25 fois plus puissant que le CO2 selon le potentiel de réchauffement global (PRG), ont franchi tous les seuils historiques.

Le niveau de la mer monte deux fois plus vite qu’il y a 30 ans. Les océans sont désormais plus chauds que jamais par le passé. La fonte des glaciers empire. Le massif des Alpes a perdu 4 mètres de hauteur en 2022, une première.

« Plus le réchauffement est important, plus les impacts sont graves. (…) Il est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et l’élévation du niveau de la mer est une menace majeure pour plusieurs millions d’habitants côtiers et d’États de faible altitude, à long terme » a déclaré le professeur Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM.

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En dehors des inondations, les populations seront confrontées à des conditions météorologiques extrêmes. L’Afrique de l’Est qui souffre de la pire sécheresse qu’elle a connue ces 40 dernières années, connaîtra une saison de précipitations encore inférieures à la moyenne. Cette situation exacerbera la famine, le stress hydrique, l’insécurité alimentaire et la pauvreté qui sévissent déjà dans la région.

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Ces nouvelles données de l’OMM sont tombées hier au démarrage de la COP 27 en Égypte. Elles sont censées aviser les dirigeants du monde sur les décisions urgentes à prendre pour limiter les dégâts du réchauffement climatique.

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Fidèle DJIMADJA
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