Kenya : plus de 320000 agriculteurs formés à de meilleures méthodes agricoles

Plus de 320 000 agriculteurs de tout le pays ont reçu une formation pour de meilleures méthodes agricoles. Les personnes formées ont été habilitées à utiliser les technologies modernes pour améliorer leurs activités agricoles et accéder à de meilleurs marchés.

Le projet aide les agriculteurs kenyans à obtenir une note de cinq étoiles pour leurs produits par rapport à leurs deux étoiles précédentes. Nduva une productrice de mangues du comté de Makueni ayant reçu la formation explique : « Nous avons maintenant augmenté les volumes que nous acheminons vers l’usine de transformation de mangues, passant des 200 tonnes métriques précédentes aux 500 tonnes métriques actuelles, cela nous a permis d’obtenir des prix meilleurs et stables ».

Des partenaires et des parties prenantes déterminés

Le projet est opérationnel depuis six ans. Il s’est déroulé en deux phases. La première, financée par l’USAID à hauteur de 65 millions de dollars américains s’est déroulée sur cinq ans : de 2017 à novembre 2022. Pendant la première phase du projet, le gouvernement a travaillé avec 220 partenaires. Le Dr Robert Mwadime, chef du projet explique que le projet a pu atteindre 320 000 agriculteurs par l’intermédiaire de différents partenaires et parties prenantes. « Les subventions impliquaient un co-investissement pour acheter des machines et accroître leur efficacité ou pour qu’elles puissent étendre leur couverture et externaliser davantage d’agriculteurs », a-t-il déclaré.

Mwadime a déclaré que vers la fin de 2022, ils ont reçu 6 millions de dollars supplémentaires de l’USAID pendant un an. L’objectif étant de travailler dans les zones touchées par les effets du Covid-19, de la sécheresse prolongée et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. « Le but de ce projet était de promouvoir les marchés locaux et d’exportation. Pour le marché d’exportation, nous avons travaillé dans le domaine de l’avocat et des mangues et pour les systèmes alimentaires locaux, nous avons travaillé dans les domaines des produits laitiers, du poulet indigène, des bananes et des fruits de la passion » Explique-t-il.

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Un vaste Projet

Le projet a également pris en compte les zones qualifiées de régions à faible infestation de mouches des fruits. Ces zones ont été certifiées avec l’Union européenne afin qu’elles puissent répondre aux exigences du marché. Une certification grâce à laquelle le Kenya est désormais en mesure d’exporter des fruits tels que la mangue vers l’Europe. « Nous avons travaillé avec un comité composé de différentes entités gouvernementales, notamment la Direction des cultures horticoles (HCD), le Service d’inspection de la santé des plantes du Kenya (KEPHIS), le ministère de l’Agriculture, le Centre international de physiologie et d’écologie des insectes (ICIPE), le Kenya Agricultural and Livestock. Nous avons travaillé ensemble pour résoudre un problème qui avait empêché le Kenya d’exporter vers l’UE », a déclaré le chef du projet.

« L’objectif est de travailler avec les comtés pour garantir qu’ils produisent suffisamment de nourriture et qu’ils la disposent à des prix raisonnables sur leurs marchés… Nous aurons également un projet sur l’eau dans lequel l’USAID a l’intention de travailler sur l’eau non seulement pour l’assainissement et la consommation, mais aussi pour la production comme l’irrigation, ce qui permettra au pays de produire des cultures de grande valeur même en cas de sécheresse », ajoute Mwadime. Randy Smith, directeur adjoint du Centre d’excellence sur la résilience et la sécurité alimentaire de l’USAID Kenya et Afrique de l’Est. Il déclare que le projet avait mobilisé 26,5 milliards de shillings auprès du secteur privé, ce qui a profité aux agriculteurs kenyans. « Le projet a aidé plus de 450 000 agriculteurs à accéder à de nouveaux marchés et a touché plus de 180 000 enfants grâce à des interventions nutritionnelles ». a-t-il expliqué.

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