La Banque africaine de développement (BAD) a donné son feu vert à un programme d’appui budgétaire de 102,6 millions de dollars en faveur du Ghana. Cet investissement vise à consolider les finances publiques et à stimuler la reprise économique dans un contexte marqué par une crise économique sans précédent.
Le Ghana, exclu des marchés de capitaux internationaux, est en proie à une spirale de dette intérieure. La BAD, par le biais de ce programme, entend faciliter les réformes de relance économique de son gouvernement. Eyerusalem Fasika, représentante de la BAD, a souligné que l’initiative contribuera à l’amélioration des finances publiques, à l’augmentation de la productivité, et à la création d’emplois.
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La BAD et le FMI unis pour la relance économique
Ce programme vient en complément de la facilité élargie de crédit que le Ghana a mis en place avec le Fonds monétaire international (FMI). En mai, le conseil d’administration de l’organisation onusienne a approuvé un prêt de 3 milliards de dollars sur trois ans en faveur du Ghana, avec un premier décaissement immédiat d’environ 600 millions de dollars. Le pays anticipe une nouvelle tranche après la finalisation d’un accord de restructuration de sa dette avec ses créanciers officiels.
Le ministre des Finances, Ken Ofori-Atta, prendra la parole devant le Parlement le 15 novembre pour présenter le budget 2024 du Ghana. Ce financement de la BAD s’avère crucial dans la trajectoire de reprise économique du pays, fournissant un soutien financier indispensable devant atténuer les effets de la crise et revitaliser l’économie en difficulté.
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