La BAD mobilise 15,6 milliards $ pour accélérer la construction de l’autoroute Abidjan-Lagos

0
915
autoroute1
La BAD a déjà réuni 15,6 milliards $ pour la construction de l’autoroute qui reliera la Côte d’Ivoire et le Nigeria.

La Banque africaine de développement (BAD) a déjà mobilisé 15,6 milliards de dollars pour la construction de l’autoroute reliant la Côte d’Ivoire au Nigeria. Ce projet devrait faciliter l’intégration des pays de la CEDEAO.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a annoncé la semaine dernière que la banque avait réuni les fonds nécessaires à la construction de l’autoroute Abidjan-Lagos. Un financement total de 15,6 milliards $ a été annoncé lors d’une rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Akinwumi Adesina. L’infrastructure routière devrait relier la Côte d’Ivoire au Nigeria, en passant par trois autres pays de la CEDEAO. Il s’agit du Ghana, du Togo et du Bénin.

Lire aussi: Afrique: la CEDEAO réfléchit à la mise en place d’un fonds pour les secteurs des transports et de l’énergie

Facilitation du commerce dans la sous-région

L’autoroute Abidjan-Lagos sera longue de 1 081 kilomètres. Elle sera réalisée en 2×3 voies. Le projet sera mis en œuvre sur une période de 4 à 6 ans. Cette infrastructure permettra de dynamiser les échanges commerciaux au sein de la CEDEAO. Elle permettra d’améliorer la capacité de transport, les flux de trafic et les échanges de marchandises. Le projet assurera l’interconnexion avec d’autres corridors de transport reliant des pays enclavés dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger. En outre, l’autoroute reliera les principaux ports des cinq pays du corridor. Ceux-ci traitent environ 85 % du fret maritime de la CEDEAO, rapporte Mauri Web.

Extension de l’autoroute Abidjan-Lagos jusqu’à Dakar

Le projet prévoit de prolonger ce tronçon routier jusqu’à Dakar, la capitale du Sénégal. Il permettra à terme de favoriser les échanges entre l’Europe, le Maroc et l’Afrique de l’Ouest à travers la Mauritanie. Cette initiative de la CEDEAO représente un catalyseur pour la croissance économique et l’intégration en Afrique de l’Ouest.

Lire aussi: La CEDEAO s’associe à l’UE pour freiner l’insécurité maritime en Afrique de l’Ouest