La Banque mondiale approuve un financement de 903 millions $ pour étendre son Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP) pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Ce projet bénéficiera à 2,8 millions de personnes supplémentaires dans cinq pays.
La Banque mondiale envisage d’étendre son Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP) pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Ainsi, la Banque a approuvé un financement de 903 millions $ pour la mise en œuvre de la deuxième et la troisième phase du programme. Ce montant couvrira les Comores, le Kenya, le Malawi, la Somalie, la Tanzanie et la Commission de l’Union africaine. L’extension du programme permettra de soutenir 2,8 millions de personnes supplémentaires.
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Sur les 903 millions $ de l’Association internationale de développement (IDA), les Comores bénéficieront d’un montant de 40 millions $. Près de 150 millions $ seront alloués au Kenya, 250 millions $ au Malawi, 150 millions $ à la Somalie et 300 millions $ à la Tanzanie. La Commission de l’Union africaine recevra un soutien financier de 13 millions $.
Le programme cible plus de 5 millions de personnes
La première phase du FSRP, lancée en juin 2022, a apporté un soutien à l’Éthiopie, à Madagascar et à deux organismes régionaux. Il s’agit de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et le Centre de coordination de la recherche et du développement agricoles pour l’Afrique australe (CCARDESA). La mise en œuvre des trois premières phases du programme devrait toucher cinq millions de bénéficiaires directs.
Le FSRP aide les pays participants à donner la priorité aux investissements à moyen terme capables de transformer et de renforcer la résilience de leurs systèmes alimentaires, indique la Banque mondiale. Ce programme aide les pays à reconstruire leur capacité de production, à améliorer la gestion de leurs ressources naturelles et à renforcer les chaînes de valeur alimentaires. Il permet de faciliter l’accès aux marchés et d’améliorer les politiques, nationales et régionales, afin de renforcer la résilience du secteur.
73 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans la région
Selon la Banque mondiale, 73 millions de personnes dans la région sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en raison de chocs multiples. Il s’agit notamment des conditions météorologiques extrêmes, des ravageurs, des épidémies, l’instabilité politique et des marchés, les conflits.
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