La déforestation augmente la fréquence des orages en Afrique de l’Ouest

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La fréquence des orages dans une zone en Afrique de l'Ouest notamment est fonction du déboisement de la zone ciblée.

La déforestation contribuerait fortement à la multiplication des orages en Afrique de l’Ouest. La fréquence des tempêtes a doublé en 30 ans dans la région. Ce sont les conclusions d’une nouvelle étude, menée par le Centre d’écologie et d’hydrologie du Royaume-Uni (UKCEH). 

La fréquence des orages dans certaines villes côtières africaines a doublé au cours des 30 dernières années. Ces orages sont, pour la plupart, liés à l’impact de la déforestation sur le climat de la région.

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L’étude de l’UKCEH s’est focalisée sur la région Sud de l’Afrique de l’Ouest. Elle a analysé trois décennies de données satellitaires afin de déterminer l’impact de la déforestation sur la météo. Dans les zones déboisées, la fréquence des tempêtes a doublé depuis 1991. Les zones boisées ont connu une augmentation de seulement 40 % au cours des trois dernières décennies.

« L’ampleur de l’augmentation de l’activité des tempêtes côtières est susceptible de varier dans différentes régions, en fonction du climat local. Nous nous attendrions à ce que la déforestation ait un effet similaire dans d’autres zones côtières déboisées », a déclaré Chris Taylor, chercheur à l’UKCEH et responsable de l’étude.

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Un phénomène également lié au réchauffement climatique

Au cours de l’étude, les chercheurs ont découvert que la déforestation exacerbait les effets du réchauffement climatique dans les zones côtières de la région. Celles-ci comprennent la Guinée, la Sierra Leone, le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigéria.

La déforestation contribue à réchauffer l’atmosphère. Sur les côtes ouest-africaines, les températures chaudes au-dessus de la terre renforcent la brise de mer soufflée par l’eau. La brise aide à déclencher la formation d’orages.

Notons que cette étude est la première relative à l’impact de la déforestation sur l’activité des tempêtes dans les zones côtières. Les résultats de l’étude constituent un avertissement pour les villes côtières à croissance rapide à travers le monde.

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