La FDA approuve le premier vaccin contre le virus du chikungunya

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Vecteur de transmission du Virus
La Food and Drug Administration des États-Unis approuve le premier vaccin contre la maladie causée par le virus du chikungunya.

La Food and Drug Administration des États-Unis a déclaré avoir approuvé le premier vaccin contre la maladie causée par le virus chikungunya.

Le vaccin Ixchiq à dose unique, fabriqué par Valneva Austria GmbH, pourra être administré aux adultes présentant un grand risque d’exposition au virus. Ixchiq a été accordé voie rapide et thérapie révolutionnaire désignations. Chikungunya, est une maladie transmise par les moustiques dont le nom dans le dialecte Makonde d’Afrique signifie se pencher de douleur. Il n’a pas de traitement spécifique il peut affaiblir, et être mortel pour les nouveau-nés.

Une menace émergente pour la santé mondiale

La maladie causée par le virus chikungunya représente une menace émergente pour la santé mondiale. Aggravée par le changement climatique, on enregistre plus de 5 millions de cas au cours des 15 dernières années. Les décès et les maladies graves sont néanmoins rares. Les personnes les plus exposées au risque d’infection vivent en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans certaines parties des Amériques. Dans ces régions, les moustiques porteurs du chikungunya sont récurrents mais la crise climatique a propagé le virus vers de nouvelles régions du monde. Les personnes atteintes du chikungunya ont généralement de la fièvre et peuvent développer des douleurs articulaires. Ils peuvent également avoir des maux de tête, des douleurs musculaires et une éruption cutanée. Pour certains, les douleurs articulaires peuvent durer des années.

Environ 20 à 30 % des cas devraient devenir chroniques. Pour les nouveau-nés, le chikungunya peut constituer une menace potentiellement mortelle. Le vaccin Ixchiq contient une version vivante et affaiblie du virus. Cela peut donc provoquer des symptômes similaires à ceux d’une infection. La FDA déclare que pendant une étude, le virus du vaccin avait été détecté dans le sang des sujets au cours les premières semaines suivant leur vaccination. Selon la FDA, il n’y a pas encore d’informations sur les possibilités de transmission du virus du vaccin d’une personne enceinte à son nouveau-né.

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Assurer l’avertissement des patients

Les informations de prescription fournies avec le vaccin comportent un avertissement. Cet avertissement visant à garantir que les prestataires de soins de santé informent leurs patients. L’avertissement indique aux prestataires de peser la menace du virus pour la patiente, ainsi que l’âge gestationnel et les risques pour le fœtus ou le nouveau-né dus à la maladie. Les scientifiques affirment qu’un vaccin représente la meilleure option pour les personnes vulnérables au virus.

Le Dr Peter Marks, directeur du Centre d’évaluation et de recherche sur les produits biologiques de la FDA explique : « L’infection par le virus chikungunya peut entraîner une maladie grave et des problèmes de santé prolongés, en particulier chez les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes médicaux sous-jacents ». « L’approbation d’aujourd’hui répond à un besoin médical non satisfait et constitue une avancée importante dans la prévention d’une maladie potentiellement débilitante avec des options de traitement limitées. » Ajoute-t-il. La FDA exige que le fabricant de vaccins Valneva réalise une étude post-commercialisation. Le but étant de s’assurer qu’il n’y a pas de risques sérieux pour le vaccin.

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