L’Agence française de développement (Afd) a signé le 12 novembre dernier, un accord de prêt au Fonds international de développement agricole (Fida). Cet accord de prêt d’une valeur de 300 millions d’euros a pour but de soutenir les petits exploitants agricoles des pays à haut risque. Il vise une amélioration de leurs conditions de vie et de travail sur le long terme.
Les fonds serviront notamment à accroitre la productivité des petits exploitants, leur permettre d’accéder à de nouveaux marchés et renforcer leur résilience face à la menace des changements climatiques.
Avec la pandémie de Covid-19, plus de 700 millions de personnes seront touchés par la pauvreté et la faim d’ici la fin de l’année.100 millions de personnes dans le monde pourraient basculer dans la pauvreté d’ici 2030 à cause des changements climatiques. Ces estimations concernent également les travailleurs du secteur agricole. Une telle situation ne ferait qu’augmenter le nombre de personnes qui souffrent de la faim.
Face à ces chiffres alarmants, il est impérieux de mener des actions efficaces dans les zones les plus atteintes par la pauvreté. « Si nous voulons mettre un terme à la faim et à la pauvreté dans le monde, nous devons concentrer notre action sur les endroits du monde les plus vulnérables où vivent les personnes les plus touchées par la pauvreté, à savoir les zones rurales », a déclaré Gilbert Houngbo, président du Fida.
Environ 50% des calories alimentaires mondiales proviennent du travail des petits agriculteurs. Cet investissement aura donc une incidence significative sur l’approvisionnement alimentaire mondial.
L’Afd et le Fida collaborent dans des secteurs variés. L’agence française a apporté une contribution de 292 millions de dollars au Fida depuis sa création.