L’AFD prête 16,3 milliards FCFA au Burkina Faso pour la petite irrigation

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Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso

L’Agence française de développement (AFD) soutient le développement de l’irrigation au Burkina Faso. L’AFD et le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan du Burkina Faso ont signé un accord de financement de 16,3 milliards FCFA. L’accord signé mardi dernier permettra de financer un projet de petite irrigation.

L’Agence française de développement accorde un prêt de 16,3 milliards FCFA au Burkina Faso. Ce montant sera investi dans la mise en œuvre du Projet d’Appui à la petite irrigation dans le grand ouest et la région de l’Est (PIGO+). L’accord de financement a été signé mardi dernier entre le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan et l’AFD. Le projet sera mis en œuvre sur une période de 5 ans, de 2021 à 2026. Il couvrira les régions des Cascades, du sud-Ouest, des Hauts-Bassins et de l’Est.

Résultats attendus du projet

Le PIGO+ devrait contribuer à la création de 40 000 emplois directs. Il permettra d’aménager 2 950 ha de bas-fonds et 682 ha de périmètres irrigués. Il est également prévu la réhabilitation de 45 magasins de warrantage avec des installations de séchage. Le projet permettra aussi de rénover 20 magasins d’oignons et 15 magasins d’intrants.

En outre, le projet permettra l’acquisition d’équipements agricoles, indique Lefaso.net. Il s’agit de 30 tracteurs, 50 motoculteurs et 100 batteuses. Le projet prévoit également l’installation de 15 unités de transformation.

Le projet augmentera la capacité de production agricole grâce à la petite irrigation. Selon le ministère de l’Agriculture du Burkina Faso, le PIGO+ améliorera la sécurité alimentaire des populations rurales. Il assurera la sécurité alimentaire des populations autour des bas-fonds aménagés et des petits périmètres irrigués.

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Le PIGO+ réduira la pauvreté en milieu rural

« Ce programme va permettre d’apporter une aide aux populations, d’apporter un peu d’espoir, et un peu de revenus aussi aux populations afin qu’elles puissent faire face aux difficultés du moment », a déclaré Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso. En augmentant les revenus de la population, le projet contribuera à la réduction de la pauvreté. Selon le ministère de l’Agriculture, 80 % des pauvres vivent dans les zones rurales.