L’Afrique a enregistré près de 48 % des décès liés au terrorisme en 2021 (IMT)

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En 2021, près de la moitié des morts liés au terrorisme étaient des africains.

Selon l’Indice mondial du terrorisme (IMT) 2022, le Sahel serait devenu le nouvel épicentre du terrorisme. Le nombre de décès liés au phénomène a décuplé dans la région depuis 2007.

En 2021, les attentats terroristes se sont multipliés à travers le monde, selon la dernière édition de l’IMT. Le nombre d’attaques a augmenté de près de 17% en un an.

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Toutefois, l’impact du phénomène a sensiblement diminué. Les décès liés au terrorisme ont chuté de 1,2 % durant la période. Deux tiers des pays n’ont enregistré aucun attentat ou décès dû au terrorisme. Pendant ce temps, près de 86 pays ont enregistré une amélioration de leur score IMT.

L’Afrique subsaharienne comme épicentre du fléau

L’indice souligne cependant que le terrorisme reste une menace sérieuse, notamment en Afrique subsaharienne. La région a enregistré 48 % du nombre total des décès dus au terrorisme. Quatre des dix pays ayant enregistré les plus fortes augmentations se trouvaient également en Afrique subsaharienne. Il s’agit du Niger, du Mali, de la RDC et du Burkina Faso.

Le terrorisme dans la région est aggravé par une forte croissance démographique, le manque d’eau et de nourriture, le changement climatique et la faiblesse des gouvernements.        Par ailleurs, l’indice montre que le terrorisme se concentre de plus en plus dans les régions déjà touchées par des conflits. Les zones de conflit représentaient près de 97 % de tous les décès.

« Alors que le conflit en Ukraine domine l’attention mondiale, il est crucial que la lutte mondiale contre le terrorisme ne soit pas mise de côté. L’activité terroriste au Sahel augmente considérablement et est menée par des milices islamiques », a déclaré Steve Killelea, Directeur général de l’Institut pour l’Economie et la Paix (EIP), à l’origine du rapport.

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On note toutefois, une baisse des activités de certaines organisations terroristes dans la région. À titre d’exemple, Boko Haram a effectué 64 attaques en 2021, causant 178 décès, contre 2 131 en 2021. Le déclin de l’organisation a permis au Nigeria enregistre la deuxième la plus forte réduction des décès dus au terrorisme en 2021.