L’Algérie a injecté 207 milliards de dinars (1,55 milliard USD) dans le développement de ses “zones d’ombre”. Selon les dirigeants, cette enveloppe a été consacré au déploiement de 11 815 projets dans ces parties défavorisées du pays qui n’ont souvent pas accès aux services de base.
Ces projets concernent 9 502 localités et vont de l’assainissement à la santé de proximité en passant par l’amélioration des conditions de scolarisation ou encore le raccordement au réseau électrique. Ils auront une incidence sur le quotidien de 8,4 millions de citoyens algériens.
Au cours d’un atelier sur « l’évaluation des phases de mise en œuvre du programme de développement des zones d’ombre”, les participants ont estimé que la réalisation de ces projets s’est heurté à plusieurs difficultés. Celles-ci sont liées au manque de coordination entre différents acteurs intervenant dans ces zones d’ombre, la lourdeur des procédures administratives ou encore la pertinence de certains projets en terme d’impact immédiat sur les populations.
Afin d’améliorer les actions des pouvoirs publics dans les zones d’ombre, les participants à l’atelier ont préconisé d’axer les projets sur quatre axes stratégiques. Ainsi, la priorité doit aller au raccordement des populations aux réseaux (eau, électricité, gaz et assainissement), au désenclavement des régions éloignées, à l’amélioration des services de santé et d’enseignement et à la diversification des capacités économiques de ces régions.
Selon Kamel Beldjoud, ministre algérien de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, le pays compte environ 15 000 zones d’ombres abritant 8,5 millions de citoyens.
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