L’Algérie, le Nigeria et le Niger relancent le projet de gazoduc transsaharien

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L'Algérie, le Nigeria et le Niger signent un accord pour relancer le projet de gazoduc transsaharien d’un montant de 13 milliards $.

L’Algérie, le Nigeria et le Niger veulent relancer le projet de gazoduc transsaharien (TSGP). Les trois pays ont signé un accord pour mettre à jour l’étude de faisabilité du projet.

Les ministres de l’Énergie de l’Algérie, du Nigeria et du Niger ont tenu une réunion lundi dernier au sujet du projet de gazoduc transsaharien (TSGP). Cette réunion leur a permis de signer un accord pour relancer le projet. Les trois pays ont décidé de mettre en place un groupe de travail pour actualiser l’étude de faisabilité de ce projet, rapporte Anadolu Agency.

Le projet de gazoduc transsaharien pour répondre à la demande croissante de gaz naturel

La relance des discussions, « démontre la volonté des trois acteurs de redynamiser un projet ayant une dimension régionale et internationale, visant prioritairement le développement social et économique de nos pays », a déclaré le ministre algérien, Mohamed Arkab. Ce gazoduc de 4 000 km de long représente une infrastructure régionale d’envergure internationale, a déclaré le ministre algérien de l’Énergie. À travers ce projet, les trois pays réaffirment leur engagement à réduire l’empreinte carbone et à sécuriser l’approvisionnement des marchés en gaz naturel. Ce mégaprojet représente une nouvelle source d’approvisionnement en gaz naturel, face à une demande croissante, indique Mohamed Arkab.

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Une production estimée à 30 milliards de m3 de gaz naturel par an

La réalisation de ce projet favorisera le développement économique et social de la population locale et des différentes zones de transit.  Il permettra de connecter d’autres pays comme le Mali et le Tchad. Les travaux de ce mégaprojet renforceront les infrastructures existantes et nouvelles pour le transport par gazoduc, indique le ministre algérien. « Ce projet bénéficiera des opportunités offertes par l’Algérie en termes d’infrastructures notamment le réseau de transports, les groupes de gaz naturel liquéfié (GNL) et les infrastructures de pétrochimie ainsi que la position géographique proche des marchés de gaz », a-t-il précisé.

Le projet coûtera environ 13 milliards $. L’infrastructure devrait permettre de transporter 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.

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