De nouvelles études viennent de révéler que le changement climatique est aussi l’une des causes de la propagation des maladies infectieuses. Cela ressort du dernier rapport de la revue médicale The Lancet. Les chercheurs indiquent que les pays du monde, notamment les plus pauvres, auront beaucoup de mal à se débarrasser des épidémies virales qui sévissent au sein de leurs communautés tant qu’ils ne résoudront pas le problème climatique. Les scientifiques se disent très inquiets quant au sort de la planète. Leurs études ont en effet révélé que les systèmes de santé du monde ne sont pas encore préparés à faire face aux conséquences sanitaires du réchauffement climatique.
Sur les 91 pays concernés par ce rapport, il n’y a que 8 qui ont su prévoir des fonds pour lutter contre les effets négatifs du changement climatique. Le reste, notamment composé de pays pauvres dont la plupart sont africains, s’expose terriblement aux conséquences sanitaires du réchauffement planétaire. Le paradoxe selon les chercheurs réside dans le fait que les pays pauvres soient les plus touchés par le phénomène. Ils sont surtout très vulnérables aux maladies infectieuses, indique le rapport. Ce qui pourrait expliquer la résurgence répétée de la maladie d’Ebola en RDC depuis quelques mois. Sans oublier le choléra qui s’est remis à sévir au Nigéria.
Étant déjà des victimes, les pays pauvres sont aussi contraints de mener assez d’efforts pour s’adapter au réchauffement climatique. Les auteurs du rapport ont appelé les décideurs politiques à « aller au-delà de la rhétorique et à prendre des mesures » lors de la COP 26 de Glasgow. Ces mêmes auteurs ont pourtant précisé dans le rapport que 69 % des pays qui ont fait l’objet de leur étude, manquent de financements. La pandémie de Covid-19 est venue bouleverser leurs dépenses et les fonds destinés à la résilience climatiques ont dû être injectés dans la riposte anti-covid. Les pays riches ont promis d’investir annuellement 100 milliards $ dans les pauvres pour les aider à s’adapter au changement climatique. Il se fait malheureusement qu’ils n’ont jamais su tenir leur engagement. La nouvelle étude de la revue The Lancet est intitulée : The 2021 report of the Lancet Countdown on health and climate change : code red for a healthy future
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